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Orixás

Les populations Africaines, envoyées comme esclaves au Brésil, sont issues de diverses régions d’Afrique de l’Ouest. Chacune possède un ensemble de rituels qui leur est propre. Cela a permis de distinguer des « groupes »religieux qui ont été définis comme des « nations » au sein du candomblé.

Le candomblé, spécialement à Salvador de Bahia, est une religion « pratiquée par trois nations : ketu/nagô (iorubá) ; angola/congo (bantu) e jeje (fon/ewê) » entre lesquelles il existe un socle commun : la nature.

Selon les croyances, chaque être humain possède un Orixá protecteur dès sa naissance. Il peut à tout moment avec l’aide d’un officiant d’un terreiro (lieu de culte du candomblé) entrer en contact avec son Orixá .

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- EXÚ

Exú est la figure la plus controversée du panthéon africain, le plus humain des orixás, qui comprend comme personne le principe de réciprocité. Il sait être reconnaissant, ami et fidèle.

Mais lorsqu’il est oublié, il est le pire des ennemis, se retourne contre le négligent, lui enlève sa chance et provoque des catastrophes et des maux.

Exú protège les commerçants. Il est la figure la plus importante de la culture yoruba, sans qui le monde n’aurait pas de sens, car ce n’est que par Exú que l’on atteint le dieu suprême Olodumaré.

Symbole : pénis en érection

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- NANÃ

Nanã est une divinité d’origine simultanée à la création du monde. Ses fondations reposent dans la boue des marais, qui s’est formée lorsque Odudua a séparé l’eau stagnante de la terre.

Étant la plus ancienne déesse du candomblé, elle est respectée en tant que mère par tous les autres orixás.

Nanã est le début, le milieu et la fin ; naissance, vie et mort.

Symbole : bâton de tiges de palmier

- YEMANJÁ

Yemanjá est la reine de toutes les eaux du monde, que ce soit les fleuves ou la mer.

Son nom dérive de l’expression YéYé Omó Ejá, c’est-à-dire mère dont les enfants sont des poissons.

Symbole : miroir argenté avec étoile, lune et poisson

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orixas oxumaré

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- OXUM

Oxum est protectrice des enfants, mère de la douceur et de la bienveillance. Elle est la propriétaire de la fécondité des femmes et du grand pouvoir féminin.

La rivière Oxum, qui coule au Nigeria, est le domicile de cette reine de toutes les richesses.

Oxum est la déesse la plus belle et la plus sensuelle du Candomblé.

Symbole : éventail avec miroir

- ERÊ

Erê est l’intermédiaire entre la personne et son orixá. Emergence de l’enfant que chacun garde en soi, il se situe au point entre la conscience de la personne et l’inconscience de l’orixá.

C’est par Erê que l’orixá exprime sa volonté et que le novice apprend les rites fondamentaux du candomblé.

Symbole : 2 poupées jumelles

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- OMULÚ

Omulú est le plus redouté et le plus terrible des dieux, celui de la variole et de toutes les maladies contagieuses.

Sous la paille, il garde les secrets de la mort et de la renaissance, qui ne peuvent être partagés que par les initiés. L’homme naît, grandit, se développe, devient fort devant le monde, mais reste fragile devant Omolú, qui peut le dévorer à tout moment.

Car Omolú est la terre qui dévorera le corps de l’homme au moment de sa mort.

Symbole : lance en bois

- OXUMARÉ

Oxumaré est l’orixá de tous les mouvements, de tous les cycles. Vivant au paradis, il nous rend visite à travers l’arc-en-ciel. C’est un grand serpent qui enveloppe la Terre et le ciel, assure l’unité et le renouveau de l’univers et fournit la richesse aux hommes.

Oxumaré est un double dieu ambigu, appartenant à l’eau et à la terre, homme et femme. Il exprime l’union des contraires et synthétise la duplicité de tout l’être : mortel (dans le corps) et immortel (dans l’esprit). Oxumaré montre la nécessité du mouvement de transformation.

Symbole : serpent, cercle

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- OGUM

Ogum est un redoutable guerrier, violent et implacable, respecté dans toute l’Afrique noire à cause de son caractère dévastateur et de sa puissance militaire.

Dieu du fer, de la métallurgie et de la technologie, il a appris à l’homme à forger le fer et l’acier et l’aide à vaincre la nature avec sept outils (levier, hache, pelle, houe, pioche, épée et couteau).

Symbole : épée

- OXÓSSI

Oxóssi est le dieu chasseur, seigneur de la forêt et de tous les êtres qui l’habitent, orixá de l’abondance et de la richesse.

Symbole : arc, flèche

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Orixas oxossi

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- OSSAIN

Ossain joue un rôle fondamental dans le candomblé, car sans feuilles, aucune cérémonie ne peut avoir lieu. Chaque orixá a ses propres feuilles, mais seul Ossain connaît les secrets et les mots qui éveillent le pouvoir du «sang» vert des feuilles.

La forêt est la maison d’Ossain, qui la partage avec d’autres orixás, comme Ogum et Oxóssi. C’est aussi le territoire de la peur, de l’inconnu, dans lequel aucune personne impure ou malintentionnée ne devrait pénétrer. Ossain est un orixá de grande fondation, qui a une seule jambe, comme l’arbre.

Symbole : tige flanquée de sept lances surmontée d’un oiseau

- XANGÔ

Xangô est né du pouvoir, mort au nom du pouvoir. Roi absolu, fort, imbattable, il commande tous les puissants. Xangô n’accepte pas la contestation, mais sait prendre les bonnes et sages décisions. Sa justice et son honnêteté l’emportent sur son caractère arbitraire. Il domine l’élément le plus dangereux de la nature, le feu, qui coupe le ciel, détruit la terre, mais qui transforme, protège, éclaire le chemin.

Xangô est un homme séduisant et extrêmement vaniteux, qui a vaincu toutes les femmes qu’il souhaitait par son regard et un désir ardent. Xangô décide de la vie de chacun. Il est plus puissant que la mort, c’est pourquoi il est devenu son anti-symbole.

Symbole : hache double

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- OXALÀ

Oxalá est le détenteur du pouvoir de procréation masculin. Il ignore toutes les violences et querelles, aime l’ordre, la propreté, la pureté. Il appartient aux métaux et autres substances blanches, couleur de la création.

Il fut le premier orixá conçu par Olodumaré qui le chargea de créer non seulement l’univers, mais tous les êtres, et tout ce qui existerait dans le monde. Oxalá est honoré en dernier parce qu’il est le grand symbole de la synthèse de toutes les origines. Il représente la totalité, le seul orixá qui, comme Exú, réside dans tous les êtres humains.

Symbole : Opáxoró (grand bâton en argent orné)

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