Pernambuco : Saintes-Plages
20 février – Partie de Salvador, j’arrive à Recife après une nuit de bus de 13h. Sylvain est venu m’attendre à la rodoviaria (un mot existe au Brésil pour expliquer que nous sommes cousins côtés père et mère, il s’agit de « cousin-frère » ou, plus étrange de « cousin-charnel »). Le lendemain dimanche, on déguste dans un restaurant de plage un « ciobata », poisson délicieux, face à une mer plutôt agitée.
21 février – O Pontal (la pointe) est un très bel endroit entre la mer et le rio Pimbo, au nord de Recife. On découvre la marina où Sylvain pourrait mettre son catamaran à l’eau. Discussions techniques.
22 février – Je découvre le chantier de (re)construction du catamaran de Sylvain, recueilli après son beau mais éprouvant voyage amazonien, par une amie sur le site de son entreprise de fabrication de meubles, en plein coeur d’une favela (« stabilsée »).
25 février – Je retourne à Salvador où je retrouve Claire et Laurence qui viennent de passer quelques jours à Rio. J’ai choisi une chambre à l’Albergue Laranjeras (8 ans après y avoir atterri la 1ère fois avec Magali) dont la petite terrasse offre un beau point de vue sur le Pelourinho. Lumière idéale et tranquille au petit matin.
26 février – Après une visite de l’église de Bonfim (celle des fitas), on se baigne à la plage de Boa Viagem, où la mer est magnifique mais les oursins terriblement piquants… changent en un rien de temps la suite de mon voyage (pas tout de suite heureusement…).
27 février – On teste cette fois l’eau de la plage de Barra, plus au sud, avant de s’offrir un « petit » repas 100% bahianais au Senac, où il est possible de goûter à une trentaine de plats typiques. On n’y arrive pas…
28 février – Dès notre arrivée à Recife où l’on retrouve Sylvain, on grimpe sur la coline d’Olinda, ancienne ville coloniale longtemps rivale de Recife, toute colorée et aux airs bohèmes. Impossible de compter tous les clochers.
29 février – Nous rejoignons Tamandaré, sur la côte à une centaine de kilomètres au Sud de Recife, et la plage de Carneiro, une des plus belles de la région. Les cocotiers sont de mise, l’eau serait presque trop chaude, le repas les pieds dans le sable au Beijupirà un rien parfait…
1er mars – Plusieurs églises font face à la mer dont celle de Sao Benedito, que je dessine les pieds dans l’eau, montante. Petit bonheur de fin de journée.
2 mars – L’église de Sao José est construite selon les mêmes caractéristiques architecturales que la précédente, mais l’urbanisation de Tamandaré lui a coupé l’eau sous les pieds et sa façade en est devenue triste, comme hantée (ça c’est à cause de la lumière qu’on distingue la nuit à l’intérieur…).
2 mars – Au sud de Porto de Galinha, les gens plantent leurs tentes à la sauvage, boivent des eaux de coco et surfent sur des eaux turquoises. Cool ma poule.
2 mars – Le soir, les jangadas aux voiles caractéristiques rentrent sous le regard des vacanciers, dont les bières réchauffent enfin moins rapidement.