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Cachoiera, volte sempre !

15 février – L’attente toujours interminable dans les postes brésiliennes a ici quelque chose de plaisant, entre douceur et patience bahianaise. Personne ne semble agacé et celui qui entre demande aussitôt « Qui est le dernier? » pour savoir quand sera son tour…

15 février – Ambiance de fin de journée, quand le soleil s’apaise, les gens sortent et s’assoient pour discuter, montent le son des hauts-parleurs, les moto-taxis patientent entre l’église et la station-essence Petrobras. Tableau brésilien complet.

15 février – Soirée dans notre repaire préféré au bord du fleuve Paraguaçu, au bar du Rasta, qui accepte que l’on mange les plats du resto voisin (fatale maniçoba!), à la cool…

16 février – Tous les matins, le balayeur de Cachoiera s’applique avec méthode à ôter le sable qui couvre inlassablement les pavés. On attend la barque qui nous emmènera sur le fleuve déposer de nouveaux présents à Iemanja tout en admirant sur une île les bébés héron garde-boeufs (merci Seb!) que l’on prend au début pour des sacs plastiques accrochés aux arbres…

16 février – Une véritable aventure nous mène chez Jurandir, un artiste-garagiste qui redonne une âme incroyable aux vieilles ferrailles. A découvrir absolument sur le blog de Didier : http://blogdomolu.blogspot.com/2013/03/a-arte-de-jurandir-negao.html

17 février - Sur la place de l'église Notre Dame des Remèdes et sous un soleil de plomb, le marché du mercredi matin exhibe les fruits délicieux du Brésil, mangues, papayes, bananes, limes, goyaves, umbu, jaca, caja, noix du Para, de cajou... et permet de se fournir à peu de frais en DVD pirates, notamment.

17 février – Sur la place de l’église Notre Dame des Remèdes et sous un soleil de plomb, le marché du mercredi matin exhibe les fruits délicieux du Brésil, mangues, papayes, bananes, limes, goyaves, umbu, jaca, caja, noix du Para, de cajou… et permet de se fournir à peu de frais en DVD pirates, notamment.

17 février – Sur le même thème, dégustation de 3 sortes de mangues dans le jardin d’enfance de Suzane, et découvertes herboristo-botaniques.

18 février – Toutes les façades des maisons de Cachoiera sont colorées. Classée au patrimoine de l’Unesco, la petite ville a même servi, le temps de notre séjour, de décor à une future télé-novela, ces séries très instructives qui abreuvent le Brésil de chirurgie-plastique sur fond de drames passionnels.

18 févvrier – Grâce à Suzane et Didier, nous dévouvrons le plus vieux terreiro du Brésil (lieux où se pratique le candomblé). Fondé en 1858, il a résisté à la pression des promoteurs, certainement grâce au serpent d’Oxumaré, l’orixa auquel il est dédié. Huit mois d’isolement sont ici nécessaires aux novices pour devenir fils ou fille de Saint. Je quitte Cachoiera avec cette image mysthique, la magie de la Bahia m’accompagne.

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