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CASA DO SANTO, le candomblé au Brésil

J’ai abordé le candomblé, curieuse des signes de cette religion pleine de couleurs. Après avoir rencontré Suzane à Paris, je découvre sa petite ville, Cachoeira, au cœur de l’état de Bahia, à l’occasion de mon 3ème séjour au Brésil en 2013 en compagnie de Magali. Je tombe aussitôt sous un charme indescriptible où l’harmonie l’emporte et rassemble en un seul tableau ses bâtisses colorées et ses ruines, ses rues en terre et ses places pavées soulevées par les racines des arbres, ses promeneurs d’oiseaux et ses vendeuses d’acarajé*, ses cavaliers et ses motards pétaradant, son fleuve nonchalant et son pont quadrillé à la Eiffel.

Suzane ne nous raconte pas l’histoire de sa ville ni l’origine de son architecture, elle nous fait découvrir, derrière un volet fermé gardé par un chat, une boutique remplie de longs colliers multicolores, nous dit qu’il n’est pas besoin de rendez-vous pour que les coquillages de Luis Magno nous révèlent quel orixá* nous protège car il viendra à nous, nous avertit du sacré de la nourriture de la bahianaise au coin de la rue que l’on croyait simplement devoir nous rassasier, nous fait découvrir dans un sentier en forte pente un autel rouge et blanc qu’on aurait pris pour une station de chemin de croix, nous rappelle que l’on est mardi jour d’Ogum*, ou nous fait croiser le chemin d’un garagiste qui extrait de ses vieillies ferrailles de magnifiques orixás*.

Suzane ne nous raconte pas l’histoire de sa ville ni l’origine de son architecture, elle nous fait découvrir, derrière un volet fermé gardé par un chat, une boutique remplie de longs colliers multicolores, nous dit qu’il n’est pas besoin de rendez-vous pour que les coquillages de Luis Magno nous révèlent quel orixá* nous protège car il viendra à nous, nous avertit du sacré de la nourriture de la bahianaise au coin de la rue que l’on croyait simplement devoir nous rassasier, nous fait découvrir dans un sentier en forte pente un autel rouge et blanc qu’on aurait pris pour une station de chemin de croix, nous rappelle que l’on est mardi jour d’Ogum*, ou nous fait croiser le chemin d’un garagiste qui extrait de ses vieillies ferrailles de magnifiques orixás*.

Consciemment ou non, parce qu’elle n’est plus vraiment la même sur cette terre, Suzane nous montre ainsi la face secrète de Cachoeira, nous initie à la magie du lieu, aux petits événements du quotidien qui finalement, ne seraient peut-être pas tant dus au hasard.
Consciemment ou non, parce qu’elle n’est plus vraiment la même sur cette terre, Suzane nous montre ainsi la face secrète de Cachoeira, nous initie à la magie du lieu, aux petits événements du quotidien qui finalement, ne seraient peut-être pas tant dus au hasard.

Consciemment ou non, parce qu’elle n’est plus vraiment la même sur cette terre, Suzane nous montre ainsi la face secrète de Cachoeira, nous initie à la magie du lieu, aux petits événements du quotidien qui finalement, ne seraient peut-être pas tant dus au hasard.

En 2016, à la veille de notre départ de Cachoeira, Suzane réussit par des ruses incroyables, à nous emmener dans un endroit qu’elle ignorait jusque là : le plus vieux terreiro* du Brésil, aux portes de Cachoeira. Fondé en 1858, il a résisté à la pression des promoteurs du fait d’un accès volontairement très difficile. Sous la protection d’Oxumaré*, il y accueille dans leur forme la plus naturelle tous les orixás*, dont on ne soupçonnerait jamais la présence si un récipient n’était posé en offrande au pied d’un ficus, devant des bambous ou au bord d’une rivière.
En 2016, à la veille de notre départ de Cachoeira, Suzane réussit par des ruses incroyables, à nous emmener dans un endroit qu’elle ignorait jusque là : le plus vieux terreiro* du Brésil, aux portes de Cachoeira. Fondé en 1858, il a résisté à la pression des promoteurs du fait d’un accès volontairement très difficile. Sous la protection d’Oxumaré*, il y accueille dans leur forme la plus naturelle tous les orixás*, dont on ne soupçonnerait jamais la présence si un récipient n’était posé en offrande au pied d’un ficus, devant des bambous ou au bord d’une rivière.

En 2016, à la veille de notre départ de Cachoeira, Suzane réussit par des ruses incroyables, à nous emmener dans un endroit qu’elle ignorait jusque là : le plus vieux terreiro* du Brésil, aux portes de Cachoeira. Fondé en 1858, il a résisté à la pression des promoteurs du fait d’un accès volontairement très difficile. Sous la protection d’Oxumaré*, il y accueille dans leur forme la plus naturelle tous les orixás*, dont on ne soupçonnerait jamais la présence si un récipient n’était posé en offrande au pied d’un ficus, devant des bambous ou au bord d’une rivière.

C’est cette vision qui m’a guidée pour peindre les orixás*, les premières aquarelles que j’ai imaginées, car celles de mes carnets rendent simplement compte de ce que je vois. Il s’agit pour moi d’une perception nouvelle des paysages, dont les orixás* constituent désormais un élément de l’écosystème brésilien. 1000 obrigadão à Suzane pour ce partage riche et la confiance qu’elle m’a accordée en me proposant d’exposer ensemble.

Le candomblé est une religion qui a trouvé son essor à Salvador. Arrivé d’Afrique durant le colonialisme, le candomblé, mélange de diverses influences spirituelles, était pratiqué par les esclaves comme un instrument de lutte contre la domination et l’exploitation des blancs sur les noirs.

Selon les croyances, chaque être humain possède  un Orixáprotecteur dès sa naissance. Il peut à tout moment avec l’aide d’un officiant entrer en contact avec son Orixá . Exú, Nanã, Omulú, Yemanjá, Ogum, Oxum Oxóssi, Iançã, Oxumaré, Erês sont des orixás.

L’acarajé, spécialité afro-brésilienne typique de l’état de Bahia, est considérée comme une nourriture sacrée : elle est une offrande aux Orixás durant les cérémonies du candomblé.

C’est dans les terreiros que se déroulent les cérémonies du Candomblé.

à Lucia

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